Au début des années 1990, Alexandre Daigle est rapidement devenu l'une des grandes superstars de l'histoire de la LHJMQ. Très charismatique, on se souviendra de lui comme le joueur le plus médiatisé depuis Guy Lafleur et Mario Lemieux.
Sans surprise, le patineur extrêmement rapide aux mains agiles est choisi au 1er rang de la séance de sélection tenue en 1991 par la LHJMQ. À 16 ans, il est électrisant à Victoriaville, et mène plusieurs catégories offensives de la LHJMQ, avec 110 points dont 42 en avantage numérique: il est choisi la recrue de l'année dans la Ligue Canadienne.
En 1992-93, sa moyenne de 2,6 points par partie est la meilleure de toute la LHJMQ. Fort d'une récolte de 137 points en 53 parties en saison régulière, il a alimenté Claude Savoie comme pas un, et ce coéquipier a compté 70 buts, un record chez les Tigres. Le titre de "Meilleur espoir professionnel" attaché au trophée Michael-Bossy est octroyé à Alexandre Daigle.
En 1993, ce dernier est repêché par les Sénateurs d'Ottawa au tout premier rang du repêchage de la Ligue Nationale. À sa toute première saison comme recrue, il réussit sa rentrée en participant au quart des 201 buts de la jeune franchise d'expansion, avec 51 points dont 20 buts, terminant au 2e rang des pointeurs de son club.
En 1994-95, la LNH étant en lockout, il effectue un retour remarqué dans la LHJMQ, et remplit les arénas à nouveau. Il gonflera ses impressionnantes statistiques encore plus, complétant son stage junior avec 292 points en 143 matchs (séries incluses). De plus, il sera un actif pour le Canada au championnat mondial junior en 1995, et il reviendra avec sa 2e médaille d'or, puisqu'il avait aussi célébré en 1993 avec l'uniforme unifolié sur le dos.